Le vendeur et les cerfs-volants

120x59cm / huile sur support cuivre

 

Il chemine sur le sable, pieds mus d’espérances,

Des oiseaux de papier l’assurent de leurs fils,

L’escadrille virevolte à l’affut de touristes,

Les deux là-bas ne rachètent qu’eux-mêmes. 

 

Il envisage des pistes ; pitoyables réconforts,

Vaines litanies, remous incessants d’enfance,

L’escadrille sans cesse escorte ses obsessions,

Mais, les deux là-bas l’ignorent, ils s’aiment. 

 

Il résiste, tête basse, tout le jour au grand vent,

Tel l’oiseau ; l’un dans l’arène, l’autre dans les nues, 

Ses ailes brisées énoncent l’éphémère liberté rêvée,

Les deux là-bas se rient de l'ombre sans chaînes.

 

Claude René Tarrit