Le buste de Iemanjá

60x80cm / huile sur toile

 

Les vagues murmurent aux gréments de la ruine,

Adossée aux rochers Iemanjá dessine,

La citée détachée ni plaint, ni console,

L’idole sans tête esseulée se désole. 

 

Sous les bien-pensants feuillages,

Blanche, l’écume volage,

Alimente en silence,

Une heure d’espérance. 

 

Le sable s’écoule, de filets en ventées,

Le pas des hommes s’évapore en ondée,

Espaces imaginaires où s’installe en vie,

L’ailleurs bercé d’indociles nostalgies. 

 

Sous la main frissonnante,

Rouge, la sève brûlante,

Écrit les vœux d’amours,

De l’écume d’un jour.

 

Claude René Tarrit