La maison des esclaves 

60x81cm / huile sur toile

 

Les anneaux unissent les âmes pareils,

Aux aïeuls noircis des ors du soleil,

Les fers composent seuls l’horizon,

D’un bras affublé d’un insolent bâton. 

 

Les sceptres d’Olodum et du roi Momo,

Reflètent les pleurs gravés en son égo,

Leurs palais au royaume de carnaval,

Le satin blanc du matin qui s’installe. 

 

L’enfant ravi d’Afrique en ses filets,

Délaisse la maison des maîtres lassé,

Il enchaîne sans fard les servitudes,

Inhume d’anciennes ingratitudes. 

 

Marquis empoudrés aux fêtes de Saint Jean,

Miment absents la foule vêtue de blanc,

Quand l’oiseau s’efface reste la volaille,

Espérance peinte d’un pas sans faille.

 

Claude René Tarrit